DIDAMBE

L’Afrique aujourd’hui se bat avec son passé post colonial. La tradition africaine va-t-elle disparaitre au profile des religions qui cherchent à s’ancrer sur nos terres ancestrales en la diabolisant ? Edima et Egomè vont choisir deux parcours différents, haletants, où les croyances mènent à la cruauté, puisqu’ils finissent par oublier qu’ils sont frères et sœur.

Dibambè (Ancestralité) est avant tout un film qui s’inscrit dans la catégorie des films engagés militants qui traitent des problématiques qui gangrènent le continent Africain et tente d’y apporter des solutions tant au niveau individuel que pour la communauté Noire, ceci en vue d’une renaissance de l’Afrique. Il s’agit ici d’une conscientisation de la masse, de marquer d’un sceau indélébile la nouvelle génération tout en tirant sur la fibre ombilicale qui ramène chaque enfant prodige vers les traditions et connaissances ancestrales africaines ; aujourd’hui diluées. La soif palpable de cette génération africaine en quête de son identité et de la connaissance de son histoire ainsi que ses traditions, fera de Dibambè (Ancestralité) un film culte qui le fera entrer dans le panthéon des films militants engagés. Car un peuple sans connaissance de sa culture, ses traditions et son histoire est comme un arbre sans racine.

Dibambè (Ancestralité) n’est pas seulement un divertissement mais est un miroir au monde d’aujourd’hui, à l’Afrique, chacun se reconnaitra obligatoirement sur un des personnages de Dibambè (Ancestralité). En Edima on peut voir des politiques, des élites de certaines classes sociales, des personnes qui malgré les souffrances de tous genres ont réussi leur vie sociale. Egomè n’est pas en reste car elle est le miroir de ces femmes issues de la misère qui tant bien que mal restent dignes, royal, intègre et pieuse mais qui sont aussi embrigadée dans l’univers dogmatique des religions. Monsieur Abeng qui panafricain et multi milliardaire de son état est un personnage qui met sa fortune au service de sa communauté pour la réappropriation de son histoire, du recours et retour aux sources africaines ancestrales.

L’une des particularités d’Edima c’est qu’il ne parle que Douala (sous-titré), qui est une d’un des peuples du Cameroun, dans le littoral. Ceci pour valoriser et pérenniser les langues africaines et les instituonnaliser au même niveau que le français et l’anglais.

En écrivant ce scénario j’ai eu comme une forte impression de sentir l’énergie et d’être plongé dans l’esprit de Lumumba, Sankara, Cheick Anta Diop, Marcus Garvey, Malcom X, Douala Manga Bell, Kuameh Krumah et tous ceux qui ont dédié leur vie à la cause noire.

Pour Dibambè (Ancestralité) je préconise utiliser le matériel de réalisation adéquat pour mettre ce films au standard du cinéma international et mondial. Je compte faire intervenir des stars internationales de cinéma mondial (des Etats Unis, des Antilles et d’Afrique) pour qu’ils aient des rôles prépondérants dans le film, ceci pour parfaire la qualité et l’image de DIBAMBE (Ancestralité).

Surexcité de voir ce film voir le jour et la nuit, il sera le film par excellence lorsqu’on parlera de model de film de conscientisation, car toutes les énergies disponibles seront mises à disposition pour parfaire ce chef d’œuvre.